14/7/09

Συμμετοχή της Ινδίας στη γαλλική παρέλαση για την 14η Ιουλίου



Sous un soleil inattendu, Nicolas Sarkozy a assisté mardi au défilé militaire du 14 Juillet, à Paris, aux côtés de Manmohan Singh, Premier ministre indien, invité d'honneur du président français. Les troupes indiennes, 400 soldats en tenue d'apparat, ont ouvert la parade sur les Champs-Elysées après le défilé aérien ouvert par la patrouille de France. Près de 5000 militaires, policiers, gendarmes et pompiers leur ont succédé, de l'Arc de Triomphe jusqu'à la place de la Concorde, où était installée la tribune présidentielle. Dans un entretien que doit diffuser France 2 mardi soir et dont Le Parisien publie des extraits, Nicolas Sarkozy salue le travail "absolument formidable" de l'armée française. "Les Français doivent savoir qu'ils sont en sécurité parce que nous avons une des meilleures armées du monde", explique le chef de l'Etat. "Je dis aux Français qu'ils peuvent être fiers de leur armée: elle est professionnelle, compétente, dévouée, fait un travail absolument remarquable". Nicolas Sarkozy revient sur la mort de dix soldats français dans une embuscade en Afghanistan, en août dernier. "Mon devoir de chef des armées, c'est de faire en sorte que nos hommes bénéficient de toutes les protections modernes pour faire le travail que nous leur demandons", explique-t-il. "Une armée moderne, moins nombreuse, plus compétente" Dans cet entretien, le chef de l'Etat assure que le budget de la Défense ne pâtira pas de la crise économique et financière. "On ne peut pas rogner sur la sécurité de la France. Ce n'est pas possible", explique-t-il. Il promet également de ne ménager aucun effort pour que la France "sorte le plus vite possible" de la crise, tout en en affirmant que "diriger un pays qui est en récession de 3% c'est très lourd". Nicolas Sarkozy rappelle que le gouvernement a décidé de consacrer 377 milliards d'euros sur les 12 prochaines années à la modernisation des équipements des armées. Il n'évoque cependant pas les réductions d'effectifs, auxquelles les forces armées françaises n'échappent pas. La loi de programmation militaire 2009-2014, votée en juin par l'Assemblée nationale et qui sera examinée mercredi par le Sénat, prévoit la suppression de 54.000 emplois militaires et civils sur 320.000. Nicolas Sarkozy s'efforce d'apaiser les états d'âmes de militaires agacés de servir de variable d'ajustement des dépenses publiques et leur adresse un "message de confiance". "Nous avons besoin d'une armée moderne, moins nombreuse, plus compétente, avec une technologie de pointe", explique Nicolas Sarkozy. "L'armée française, des plus hauts gradés au plus simple soldat, a fait un travail de modernisation sans précédent." L'Inde et la polémique sur le Traité de non-prolifération nucléaire Dans un entretien distinct au Parisien, le chef d'état-major des armées précise que l'armée a acquis en 2008 "plus de 104 millions d'euros d'équipements de protection individuelle" comme des gilets pare-balles et des protections visuelles et auditives. La France a "également fait un effort conséquent dans le domaine du renseignement", souligne le général Jean-Louis Georgelin. Après l'embuscade meurtrière d'Uzbin, des critiques avaient fusé en France sur le défaut présumé d'équipement et de formation des militaires français stationnés en Afghanistan. Sur tous ces plans, "nous n'avons strictement rien à envier à nos alliés", affirme le général Georgelin. Il réitère que la France n'augmentera pas sa participation en Afghanistan mais indique qu'elle va "réorganiser" son dispositif militaire sur place au cours de l'été. La présence des militaires indiens dans le défilé militaire du 14 Juillet suscite la colère du réseau "Sortir du nucléaire", pour qui l'invitation des autorités françaises "met la prolifération nucléaire à l'honneur". L'Inde n'a pas signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). "Sortir du nucléaire" dénonce les "manœuvres" opérées, selon lui, par les Etats-Unis et la France pour que l'Inde obtienne des dérogations et puisse réaliser des acquisitions dans le domaine du nucléaire civil et militaire. "Nicolas Sarkozy n'a de fait aucune crédibilité quand il parle de lutte contre la prolifération nucléaire et qu'il met en accusation l'Iran" tout en invitant l'Inde, accuse le réseau.

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